La Colombe.

Ce poème a été lu lors d’une cérémonie pour un temps de mémoire, dont le thème était la colombe.

La colombe est venue
Messagère de paix
Pour des cœurs abattus
Et qui désespéraient.

Regarde se déployer
Les ailes de l’espoir
Vers ce ciel azuré
Défiant ce qui est noir.

La vois-tu s’élever
Nous montrant le chemin ?
Celui qui est tracé
Au-delà du chagrin.

Pourra-t-elle s’approcher
Se poser sur nos cœurs
Sans être effarouchée
Par nos craintes et nos pleurs ?

La colombe est partie
Nous laissant en partage
L’amour de Jésus-Christ
Le plus beau des messages.

Lecture :Évangile de Matthieu chapitre 3 verset 16.

…Et voici les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit
de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui…

La colombe apparaît au commencement de l’humanité, mais surtout à la suite du déluge, pour marquer la fin d’une période incertaine et angoissante ; elle marque par son vol et sa présence un recommencement pour l’humanité qui avait sombré et périt lors de ce déluge.
Pour Noé ce fut donc un signe d’espoir quand il ouvrit la fenêtre de l’arche et que la colombe se posa, avec dans son bec une feuille d’olivier. Quelques jours plus tard il entendait la voix de Dieu lui demandant de sortir de l’arche, lui, sa famille, ainsi que tous les couples d’animaux s’y trouvant.
La colombe était pour Noé une messagère de paix et d’espérance dans une nouvelle vie qui se dessinait en quittant cette arche. L’humanité allait revivre.
La venue de Jésus-Christ, fut accompagnée par la colombe, qui se posa sur lui alors qu’il sortait de l’eau au jour de son baptême. Il est écrit dans l’Évangile : « …et voici les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.. ». Elle était comme la messagère de paix, par cette voix qui vint du ciel : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection ».
Par Jésus-Christ, la porte du ciel s’ouvrait, pour libérer, consoler, sauver et guérir. Cette porte est toujours ouverte, et par le Saint-Esprit, la colombe veut se poser sur la fenêtre des cœurs de tous ceux et celles qui souffrent attendant un jour nouveau, comme un renouveau dans leur vie.