Tu voulais voir ailleurs,
Ce que c’était la vie
Elle te semblait meilleure,
Et te voilà parti.

Plein d’espoir dans ton cœur,
Tu trouveras ainsi,
L’authentique bonheur
Ce sera mieux qu’ici.

Liberté à chaque heure,
Les contraintes finies !
Je suis un voyageur,
L’aventure me sourit.

Plus de tracas, de peur,
Tu as beaucoup d’amis
Terminé le labeur,
Te voilà réjoui.

Après les rires, les pleurs,
Commencent les soucis
Sombrant dans le malheur
Adieu, économies !

Tu deviens travailleur,
Très loin de ton pays
Pensant à ta demeure,
Enfin tu réfléchis.

C’est sincère, pas un leurre
Tu deviens repenti
Puis quittant ta torpeur,
Tu reviens vers ton nid.

Et ton père, sans rancœur,
Les bras ouverts te prit
Chargea ses serviteurs,
De changer tes habits.

Et avec le Seigneur,
Oui ! C’est toujours ainsi
Confesser ses erreurs,
Nos péchés il oublie.

Par la croix, la douleur,
Il a tout accompli
Dans ta vie la lueur,
Si tu prends Jésus-Christ.

Lecture : Luc 15 v 11 à 32 :

« Il dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir…ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa ses biens en vivant dans la débauche… »

Certains se reconnaîtront dans cette parabole du fils prodigue ; alors que d’autres diront que cela ne les concerne pas ou plus, étant chrétiens. Cette histoire nous raconte le retour à la maison, d’un jeune homme qui est né dans cette maison, où il connaît bien son père, son frère et tous ceux qui composent cette famille. C’est le retour vers ce qu’il n’aurait jamais dû quitter. Il connaissait le chemin du retour et savait quelle direction prendre pour s’y rendre. Cette parabole concerne chaque enfant de Dieu qui connaît la maison du Père, mais qui s’est égaré loin de la simplicité de l’Évangile en dissipant son capital piété dans les chemins de ce monde, et maintenant comme ce jeune homme il est temps de revenir vers Dieu, et nous connaissons le chemin : « Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres… » (Apocalypse 2 v 5).
Le peuple d’Israël fut arraché à l’Égypte où il vivait esclave et maltraité ; mais Dieu dans sa miséricorde l’amena vers la terre promise, héritage de la postérité d’Abraham. Pourtant à plusieurs reprises la Parole du Seigneur par la bouche de ses prophètes lancera des appels au retour : Retour du cœur, retour de la droiture, et retour dans l’exercice d’une piété véritable, sans hypocrisie !
« Revenez enfants rebelles, dit l’Éternel ; car je suis votre maître » (Jérémie 3 v 14). Et quelques chapitres plus loin, il dira encore : « Prends garde à la route, au chemin que tu as suivi…Reviens, vierge d’Israël, reviens dans ces villes qui sont à toi ! Jusqu’à quand seras-tu errante, fille égarée ? » (31 v 21-22).

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