Mais, il y a la prière !

Lorsque rugit l’adversaire
Je me tourne vers les cieux
J’ai recours à la prière
En m’adressant à mon Dieu.

Et pas d’autres manières
Pour être victorieux
Ainsi agissaient nos pères
C’est à nous de faire comme eux.

Pour sortir de nos misères
Soyons forts et valeureux
Bien armés pour cette guerre
Pas de place pour les peureux.

Nous ferons fuir l’adversaire
Et ses pièges dangereux
En pratiquant comme hier
Le combat des hommes pieux.

C’est le ciel contre l’enfer
L’éclat face au ténébreux
Mais je crois que la prière
Est puissante et c’est un feu.

Il l’a dit, et c’est le Père
Qu’il entend du haut des cieux ;
La prière qui est sincère
Amène le miraculeux.

Lectures : Job 5 v 8 et Psaume 109 v 4 :

Pour moi, j’aurais recours à Dieu, et c’est à Dieu que j’exposerai ma cause.

Tandis que je les aime, ils sont mes adversaires ; mais moi je recours à la prière.

Mais il y avait pour ces hommes la prière, et cela allait tout changer dans leur vie ! Et comme eux nous pouvons le dire, le redire, et contrer ainsi l’adversité : « Mais moi je recours à la prière ». Pour ces hommes, comme pour chacun de nous, il y a des situations ingérables à vue humaine, où aucune issue semble se présenter ; mais il nous reste la prière et alors tout devient possible, car nous demandons de l’aide à celui qui a dit : « Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14 v 13/14). Et pas de limite à nos demandes, car il a aussi affirmé : « Jésus lui dit : Si tu peux !...Tout est possible à celui qui croit » (Marc 9 v 23).
C’est pour cela que rien ne doit nous empêcher de prier, même quand tout semble perdu. Ces deux hommes qui alimentent ce poème ainsi que ce commentaire ont connu des situations peu enviables par la force destructrice qui s’acharnait sur eux ; mais malgré cela et à cause de cela ils ne lâchaient rien, et ils espéraient comme cet homme Abraham : « Espérant contre toute espérance, il crut… Et sans faiblir dans la foi… » (Romains 4 v 18/19).
Souvenons-nous du roi Josaphat, confronté à une situation périlleuse et dangereuse pour sa vie et celle de tout un peuple, mais lui aussi avait ce réflexe de se tourner vers Dieu : « Et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi » (2 Chroniques 20 v 12). Et la suite lui donnera raison, qu’il ne faut jamais désespérer, mais de se dire et de l’appliquer : « Mais moi je recours à la prière ».

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