Qui enverrai-je ?

« Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? »

C’est Dieu qui lance un appel, cherchant des volontaires parmi son peuple pour annoncer son message de grâce !

Ce poème met en avant cinq comportements, qui pourraient correspondre à notre réponse que nous pourrions donner au Seigneur.

"Peut-être", trop hésitant, disait oui, disait non !
N’était pas convaincu, pour mener la mission
Pas de certitude, aucune fermeté,
Car il ne voulait pas, pour l’instant s’exprimer !

"Plus tard", était d’accord, cela lui convenait
Surtout pas maintenant, après il le ferait
Etait trop occupé, ça pouvait attendre !
Car son travail pressait, qu’il ne pouvait suspendre !

"Demain", c’était fixé, avec certitude !
Il mènerait l’action, en toute quiétude
Histoire de quelques heures, et puis l’intervention
Mais c’est bien aujourd’hui, le temps de la mission !

"Oui !", Ferait l’affaire, sans le mais accolé
Lorsqu’il vint le troubler : Tu ne peux t’engager !
Le mais était plus fort, avec ses arguments
Que le oui trébucha, il n’avait plus le temps !

"Je vais", lui fut le seul, répondant à l’appel
Et partit aussitôt, annoncer la nouvelle
Par la foi s’engagea, Dieu serait avec lui
Ainsi il témoigna, du Seigneur Jésus-Christ.

Lecture : Ésaïe 6 v 8 :

J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi.

Derrière ces expressions si connues et si utilisées, se cachent parfois des attitudes, qui se rapprochent étrangement de ce que nous répondons au Seigneur face à ce qu’il nous a confié : Apporter le témoignage de sa grâce et de son amour. Parmi ces cinq expressions que j’ai personnalisées, nous constatons que nous prenons hélas trop souvent la voix des quatre premiers, et que le cinquième a beaucoup de mal à s’exprimer par notre vie.
Nous n’avons aucune excuse valable pour faire attendre l’appel du Maître, car son œuvre doit être la première dans nos pensées, et dans nos démarches : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6 v 33).
Cette parabole des conviés, pourrait parfois habiller nos comportements, par toutes ces excuses que nous nous trouvons, pour retarder ou tout simplement pour ne pas nous engager pour l’œuvre du Seigneur : « Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. Le premier lui dit : J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; excuse-moi je te prie… » (Luc 14 v 18/20).
Quelle sera notre réponse ? Allons-nous nous réfugier derrière toutes ces excuses ?
Écoutons la réponse du prophète Ésaïe, imitons-le, et soyons promptes à obéir au Seigneur sans différer : « Je répondis : Me voici, envoie-moi ».
« Moi aussi Seigneur je veux répondre à ton appel, car la mission ne peut souffrir de négligence ni être reportée dans le temps ; c’est aujourd’hui que tu m’appelles, et je veux répondre par l’affirmatif, afin que le message de ta grâce soit annoncer à toute la création ; Amen ! »

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