Rien ! Ou presque rien !

Il t’a donné ses quelques pains
Accompagnés des deux poissons
Pour tes apôtres « trois fois rien ! »
Ce que proposait ce garçon.

Mais toi seigneur tu les as pris
Connaissant les bénéficiaires
Car la vraie foi, elle a du prix
C’est la meilleure des partenaires.

Entre les mains de mon Sauveur
J’ai déposé mes « presque rien »
Je sais d’avance qu’il est l’auteur
De l’abondance pour les siens.

Car nous savons qu’avec rien
Il a créé tout l’univers
Et la puissance de sa main
Toujours à l’œuvre par la prière.

Par lui la multiplication
Il me suffit de croire en lui
Dans ma vie la bénédiction
La signature de Jésus-Christ.

Lecture : Jean 6 v 9 :

Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ?

Jean 15/5 : « …car sans moi vous ne pouvez rien faire. »
La différence entre Dieu et nous, c’est qu’avec rien il peut tout faire, alors que nous avec tout ou presque tout nous ne pouvons « rien » !
Confessons nos « rien », et laissons la Parole de Dieu transformer nos échecs, comme le montre ce texte de Luc 5/4  : « Nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais sur ta parole je jetterai le filet ». Et la suite nous la connaissons ; une pêche miraculeuse.
Laissons la Parole de Dieu s’installer dans nos vies, dans nos raisonnements, et à la place de « rien », il y aura de l’abondance ! Pierre est ses compagnons avaient tout mis en œuvre pour réussir, et pour eux cette parole de Jésus allait à l’encontre de la logique humaine. Mais, Pierre le pêcheur professionnel sut mettre de côté ses propres capacités, pour s’abandonner au message du Christ.
Si nous savions capituler, en avouant nos échecs, et arrêter de nous justifier, ou de nous débattre pour obtenir trop souvent « rien » ou « presque rien », nous donnerions ainsi à la Parole de Dieu la possibilité d’exercer sa toute-puissance !
« Enfants n’avez-vous rien à manger ? Ils lui répondirent : Non. Il leur dit : Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez » Jean 21/5-6.
Il n’y a plus de discussion comme dans Luc 5/4, mais un abandon total à la grâce divine. Ce « non » prononcé va laisser le Maître les bénir, et ce « non » deviendra un « oui », celui de Dieu et de sa Parole. Il nous faut souvent prononcer ce « non » qui nous rappelle notre faiblesse et nos échecs, avant de connaître la bénédiction.
Comme cet ancien cantique : « Seigneur je n’ai rien à t’offrir qu’un cœur fatigué de souffrir, je n’ai que ma misère… »

4 commentaires

  • Omaw

    13 mars 2018

    Je trouve ça très beau. bon courage.☺

  • papy biyaka

    24 mars 2018

    salut !
    Que le Seigneur vous bénisse énormément pour les poèmes...

  • Yves Prigent

    24 mars 2018

    Merci pour vos encouragements.

  • Novi Angèle

    28 décembre 2022

    Merveilleux poèmes en prenant des passages de la Bible, soyez bénis, Merci.

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