Au cœur de l’ouragan !

Le vent soufflait très fort, et les arbres grondaient
Courbés et malmenés, malgré tout résistaient
Le ciel se lamentait, le soleil disparut
Prisonnier de la nuit, on le croyait vaincu !

Mais au creux du sapin, un oiseau s’abritait
Nullement agité, par ce qui se passait
Tranquille, il attendait, la fin de l’ouragan
L’arbre le protégeait, il demeurait confiant.

Quand l’épreuve surgit, t’agressant de ses coups
Ne sois pas affolé, reste sur tes genoux
Te réfugiant alors, dans les bras de ton Père
Rien ne t’arrivera, il a vaincu l’enfer !

Tu ne peux l’affronter, sans le secours de Dieu !
N’essaie pas, par toi-même, ce serait dangereux
Mais laisse-le agir, et attend patiemment
La victoire tu l’auras, si tu restes confiant.

Elle est ainsi la paix, que Christ nous a donnée
Ô ! Pourquoi t’inquiéter, Dieu est de ton côté !
Il est cet abri sûr, ouvert et permanent
Qui te dit d’y entrer, d’y entrer maintenant.

Lecture : Psaume 91 v 1/2 : Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant

J’ai écrit ce poème après une violente tempête, qui fit beaucoup de dégâts, notamment sur mes arbres fruitiers. Il était difficile voire dangereux de chercher à affronter cette puissance dévastatrice, qui balayait tout sur son passage. Je me suis alors posé cette question : « Où sont les oiseaux, par un temps pareil ? ». Je ne pouvais imaginer qu’ils aient pris ce risque de s’élancer dans le ciel ! Leur petite taille et leur légèreté, n’auraient pu faire face à autant de violence. Après cet épisode mouvementé, je constatais, que ces petites créatures avaient trouvé un endroit paisible pour s’abriter, pendant que cette tempête déversait sa rage sur la nature ; ils étaient, les uns dans un arbre robuste et protecteur. D’autres sous une grange, un buisson bien dense ou encore dans un creux de rocher. L’image m’a parlé, enseigné en me rappelant que nous avons en Dieu un abri sûr, comme nous le rappel ce Psaume 91.
Il y a certaines situations qui nous touchent avec une telle violence, qu’il serait imprudent de vouloir les affronter par nos propres moyens !
David connut en son temps des périodes perturbées pour sa vie, quand il était poursuivi par Saül qui en voulait à sa vie ; alors il se réfugiait dans des cavernes et se tournait vers Dieu en lui adressant sa prière : « Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi ! Car en toi mon âme cherche refuge ; je cherche un refuge à l’ombre de tes ailes, jusqu’à ce que les calamités soient passées » (Psaume 57 v 2).
David attendait la fin de l’ouragan qui le frappait de plein fouet, en se réfugiant près de son asile protecteur. Son seul refuge était en Dieu !
Après avoir constaté que Dieu parlait au sein de nos tempêtes, ce poème ainsi que ce commentaire, nous exhortent à nous réfugier dans les bras de notre Père céleste et d’attendre patiemment et dans la paix notre délivrance qui viendra au temps marqué par la grâce divine : « Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Éternel » (Lamentations de Jérémie 3 v 26).
Oui ! Dieu parle à ses enfants au sein de l’épreuve ; pourvu qu’ils demeurent paisibles, même au sein de la forte tourmente, sachant qu’ils sont protégés par leur Père Céleste !

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