C’était l’hiver !

Il était arrivé, sans faire beaucoup de bruit
Quelques signes du ciel, nous avaient avertis
Puis le froid s’annonça, il faudra l’affronter
Car il sera cruel, difficile à dompter.

L’hiver se fait sentir ! La mauvaise saison !
Qui voudrait s’installer, au cœur de nos maisons
Les foyers se déchirent, perdant tous leurs repaires
La révolte gronde, on sent venir la guerre.

Mettons-nous à l’abri, à l’ombre du Très-Haut
Il nous protégera contre tous ces fléaux
Son soleil brillera, au cœur de nos foyers
À nous de l’inviter, de le laisser entrer.

Voici venir l’hiver ! Mais Jésus sera là !
Il nous appelle encore, et ne se lasse pas
« Venez, venez à moi, n’êtes-vous pas fatigués ?
Je suis le vrai repos, quand tout est agité.

Il souffle le printemps, sur un ciel morose
Il nous prend par la main, défend notre cause
Sa lumière nous éclaire, par sa douce lueur
L’hiver peut s’imposer, l’amour de Dieu demeure.

Lecture : Jean 10 v 22-23 :

On célébrait à Jérusalem la fête de la dédicace. C’était l’hiver. Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon.

C’était l’hiver. Une courte phrase, mais qui veut en dire long, quand nous la replaçons dans son contexte. C’était l’hiver. L’hiver moral et spirituel était présent, malgré une apparence de piété, et la réflexion et le comportement de certains religieux le soulignent : « Les juifs l’entourèrent, et lui dirent : Jusqu’à quand tiendras-tu notre esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas… » (v 24/25).
Mais où était le suspens ? Puisque Jésus avait déjà répondu à cette question !
Aujourd’hui, il y a toujours des réflexions, et des questions autour de l’œuvre de Jésus-Christ. Le monde discute encore sur la divinité de Jésus-Christ, on se pose toujours les mêmes questions, toujours un certain suspens autour des Évangiles ; mais Jésus nous a répondu, en mourant sur la croix du calvaire ! La preuve s’est vérifiée par des vies changées, transformées ! Mais il y a aussi un certain « suspens », qui se propage un peu partout, face à l’avenir ; car ce mot suspens exprime cette pensée : Sentiment d’attente, plus ou moins angoissée, sentiment d’appréhension. Aujourd’hui nous vivons une période hivernale, où un vent glacial d’incertitude nous fouette et nous fige dans un pessimiste profond. Face à cette mauvaise saison, nous avons l’Évangile qui rayonne du soleil divin en Jésus-Christ.

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