Je me souviens du chemin creux,
Passant tout près de la maison
C’était celui de mes aïeux,
Depuis bien des générations.

Entre les arbres ; dessiné,
Il était là tout sinueux
Les quelques chênes et châtaigniers,
Montaient la garde majestueux.

Les roues de bois avaient tracé,
Deux sillons imprimant la terre
Nous pouvions ainsi les nommer,
Par des noms, tous imaginaires.

Tantôt habillé de verdure,
Puis mis à nu pendant l’hiver
Mais une chose dont je suis sûr,
Nous l’aimions bien, moi et mes frères.

Depuis longtemps il a changé,
Et les grands arbres ne sont plus
Il est tout seul abandonné,
Les deux sillons ont disparu.

De cette histoire très ordinaire,
Je veux tirer mes instructions
Veiller sur ma vie toute entière,
Qu’elle conserve sa vocation.

Pour que ma vie demeure utile,
Je dois toujours la surveiller
Éloigner les choses futiles,
Qui finiraient par l’étouffer.

Lecture : Proverbes chapitre 15 verset 19 :

Le chemin du paresseux est comme une haie d’épines,
Mais le sentier des hommes droits est aplani.

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