Je viens de fermer mon cahier,
Toutes les pages sont remplies
Des mots écrits pendant l’année,
De ce qui a marqué ma vie.

Car chaque jour j’ai aligné,
Ce qui était mon quotidien
Des actes comme des pensées,
Parlant de moi, de mon prochain.

Et ce cahier c’est mon histoire,
Connue par le Dieu Tout Puissant
Que j’ai souvent dû décevoir,
Et de cela j’en suis conscient.

Sur ce cahier bien des ratures,
Des mots en trop, d’autres manquants !
Et ce n’est pas la couverture,
Le laisser passer du croyant !

Maintenant l’autre va s’ouvrir,
Et quelle sera mon écriture ?
Je ne connais pas l’avenir,
Mais d’une chose je suis sûr.

Qu’il sera là pour chaque page,
Me dictant des mots d’espérance
Que j’écrirai pour mon voyage,
Et par ces mots ; oui je commence.

Lecture 52 : Malachie chapitre 3 verset 16 :

Et un livre de souvenir fut écrit devant lui…

3 commentaires

  • Flora

    31 décembre 2017

    Un cahier qui se ferme... Le cahier de l’année 2017... Oui il y a eu des ratures et certainement des mots manquants... des regrets. Mais maintenant, on ouvre le cahier de l’année 2018 et les humains que nous sommes essaieront d’écrire de belles choses et de ne plus faire de ratures. On se dit qu’on fera mieux... Que les pages de ce cahier seront couvertes de beaux mots, de belles phrases, des jolies choses qui ont marqué nos journées. Avec Dieu, on s’améliore on devient meilleur et je suis sûre que d’année en année, le cahier devient plus beau. Merci à toi pour ce poème qui m’a permis de réfléchir de façon profonde sur la manière dont j’ai rempli les pages de mon cahier 2017 et sur ce que je veux écrire pour l’année 2018. C’est un texte magnifique que je garderai en mémoire pour m’aider à écrire de belles choses en cette nouvelle année. Que Dieu vous bénisse pour 2018.

  • Kalima

    12 mars 2019

    Tout simplement magnifique ! pour la Gloire du Seigneur ce cahier rempli d’espérance et de vérité.
    Merci pour cette douce lecture.
    Que le Seigneur te bénisse toi et toute ta famille. Amen ! Kalima.

  • Paulette DOUAT

    30 mai 2020

    Bonjour Yves
    Combien je me retrouve dans ce beau poème ! D’ailleurs j’aurais bien du mal à choisir entre tous, car en te lisant, j’ai l’impression de ne jamais avoir quitté l’église qui m’a vu naître ! D’être toujours là-bas, avec les visages de tous mes frères et soeurs. Je l’avais tellement chercher dans ma misère, qu’il s’est laissé trouvé. Mais Le Seigneur en a décidé autrement et m’a envoyé où je suis maintenant. La séparation est une souffrance, mais la fidélité et le service engendre des joies et du bonheur que j’étais bien loin d’imaginer alors.

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