Se résigner ou espérer ?

Son pas était pesant, sa marche difficile
En pensant au passé, les années qui défilent
Qu’espérait-il encore, de ces temps à venir ?
Il avait vu hélas ! Beaucoup de projets fuir !

Se revoyait enfant, plein de vie, d’ambition
Que de choses il ferait, qu’il mettrait en action
Qui pourrait s’opposer, et l’empêcher d’agir ?
De son air triomphant, saluait l’avenir.

En marchant il cherchait, les souvenirs cachés
Que sa mémoire peinait, à reconstituer
L’espoir l’avait trahi, quand il comptait sur lui
L’avait abandonné, oui ! Tout semblait fini !

C’est pour toi que j’écris, pour te faire réagir
Ne dis plus c’est fini, quand Dieu veut te bénir
Ne sois pas résigné, quand il faut espérer
Avec Christ aujourd’hui, tout peut recommencer.

Prendre un nouveau chemin, jalonné d’espérance
Guidé par Jésus-Christ, et vivant sa présence
Le temps ne sera plus, contre toi l’ennemi
Il appartient à Dieu, qui devient ton ami.

Lecture : Luc 24 v 17 :

« De quoi vous entretenez-vous en marchant ? Et ils s’arrêtèrent, l’air attristé. »

Quel rapport y a-t-il entre nos deux pèlerins et l’homme de ce poème ? La déception, pour les uns de ne plus avoir à leurs côté celui qui durant trois années environ les avait accompagnés, les entretenant d’espérance. Pour notre homme, la déception de constater que la vie ne lui avait pas apporté ce qu’il attendait d’elle, de la satisfaction et des certitudes. Connaissez-vous cet homme ? L’avez-vous croisé sur le chemin de la vie ? Non ! Ce n’est pas une jeune personne, quoique la jeunesse puisse véhiculer de l’insatisfaction, et un rejet de la vie ! Non ! C’est une personne qui a vécu et qui fait le bilan de sa vie, avec beaucoup de nostalgie et de regrets, comme ce constat de Jacob devant Pharaon : « Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais » (Genèse 47 v 9). Il avait cent trente ans quand il prononça ces paroles ! Mais vivre de longues années ne nous garantit pas d’une vie heureuse. Comme le disait Jacob, sa vie errante fut longue, mais sa vie de bonheur fut courte, à cause de toutes les épreuves qu’il avait traversées.
Quel nom donner à notre homme ? Le résigné, le déçu, l’insatisfait… ? C’est peut-être votre nom que vous allez placer sous ce poème, tant cela vous ressemble ! J’aurais pu y mettre le mien si je n’avais pas fait cette rencontre avec le Dieu de l’Évangile, qui m’a donné d’espérer et de marcher après toutes ces années dans la paix, la joie et la satisfaction.
Écrivez pour votre vie un nouveau poème avec comme fil conducteur l’espérance et la foi !

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