Gardienne du rivage !

L’imposante falaise, gardienne du rivage
Refoule la mer et, neutralise sa rage
Sentinelle de la terre, en poste jour et nuit
Image de la foi, gardienne des Écrits.

Le monde se déchaîne, il soulève ses flots
Comme un jour de tempête, que craint le matelot
Que de barques en péril, de foyers dévastés
L’horizon s’assombrit, quelle triste traversée !

Chrétien ! Sois ferme et fort, résiste à ses assauts !
Invoque le Seigneur, sans trêve ni repos
Demeure inébranlable, qu’importe sa furie
Il ne peut t’atteindre, étant en Jésus-Christ.

Les vents et les tempêtes, souffleront encore
Agressant le croyant, pour lui causer du tort
Car des temps difficiles, se profilent au loin
Présage d’un avenir, s’annonçant incertain.

Des côtes menacées, victimes de l’érosion
Nous disent de veiller, sur notre dévotion
Qui est mise en danger, par ce siècle présent
Résistons, combattons, pour racheter le temps.

Admire cette falaise, est-elle impressionnée ?
La mer qui s’agite, ne l’a pas ébranlée
Conserve cette image, chaque jour de ta vie
C’est la foi et la paix, auprès de Jésus-Christ.

Lecture : Job 38 v 11 :

« Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au-delà ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots. »

L’érosion fait son travail de sape depuis plusieurs années, et ce phénomène s’accélère par le réchauffement climatique. Mais les littéraux rocheux résistent et repoussent cet agresseur. Cette pensée m’est apparue alors que je contemplais la beauté et la stabilité de nos côtes bretonnes, qui sont pourtant très souvent frappées par de fortes tempêtes. Elles demeurent fermes, faisant barrage à la furie de la mer. Ainsi la Parole de Dieu trouve son accomplissement, comme nous le rappelle ce passage : « Lorsqu’il donna une limite à la mer, pour que les eaux ne franchissent pas les bords » (Proverbes 8 v 29).
Ce tableau maritime se présente à nous comme une parabole pour le croyant, qui agressé par ce monde en folie doit résister pour demeurer en Jésus-Christ et dans sa Parole. Les exhortations sont nombreuses à ce sujet : « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables… » (1 Corinthiens 15 v 58). Le livre des Hébreux nous décrit la fermeté de Moïse face à Pharaon : « C’est par la foi qu’il quitta l’Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible » (Hébreux 11 v 27). Malgré l’attitude de ce roi qui ne décolérait pas, et qui se manifestait, comme une mer en furie, Moïse tint bon, fermement résolu à quitter ce pays d’Égypte.
Demeurons fermement attachés à la Parole du Seigneur et à ses promesses.