Le chemin de la croix !

Le chemin était long, menant à Golgotha
Jésus dut l’emprunter, conduit par des soldats
Et sa croix à porter, de ce bois si pesant
Parcours d’un criminel, la route des brigands.

Il s’était préparé, à genoux, en prière
Son âme en tristesse, demandant à son Père
D’éloigner cette coupe, s’il pouvait l’éviter
Mais voulait avant tout, vivre sa volonté.

Mené au tribunal, comme un vil malfaiteur
Accusé sans raison, et condamné sur l’heure
Verdict le plus sévère, il sera crucifié
Sur une croix de bois, deux autres à ses côtés.

Ô ! Chemin de douleur ! Et quel prix à payer !
Frappé et humilié, de tous, abandonné
Séparé de son Père, parce qu’il le fallait
Il a tout accompli, pour un salut parfait.

En foulant ce chemin, il a ouvert la voie
Qui mène vers le ciel, en passant par la croix
Le chemin du Seigneur, un chemin de souffrance
Et qui trace pour nous, un chemin d’espérance.

Lecture : Jean 19 v 17 :

« Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. C’est là qu’il fut crucifié, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. »

Où commence-t-il le chemin de la croix de Jésus ?
Nous pensons aussitôt à son arrestation, sa condamnation, et le trajet le menant jusqu’à Golgotha où il fut crucifié. En lisant les Évangiles, nous réalisons qu’il a commencé à Bethléhem dans une étable ! L’apôtre Paul l’exprime en ces mots : « Mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même se rendant obéissant, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2 v 7-8).
Nous savons par les Écritures de quelle manière il est né : « Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2 v 7). Pas de place pour le Fils de Dieu ! Tout son ministère fut jalonné d’humiliation ; les hommes religieux qui le traquaient, le diable qui le tenta dans le désert, cherchant toujours à le faire tomber, l’éloigner de sa mission. De ceux qui le suivirent pendant son ministère, Juda le trahi pour quelques pièces de monnaie, et Pierre le renia. Mais le moment où la douleur atteignit son paroxysme, quand il s’écria : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27 v 46).
Ce chemin de la croix, il l’a accepté par amour pour chacun de nous.

0 commentaire

Laisser un commentaire

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.